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BASTIEN André Lucien Marie
né le 01 Mai 1933 à La Garenne Colombes (Haut de Seine)

Mariages

Mariage premier

 

Épouse le 28 septembre 1956 à Paris (Seine),

Martine DUBUC,

née le 30 juillet 1932 à Paris (Seine)

 

Enfant :

Cédric BASTIEN, né le 2 octobre 1963 à Paris (16ème) (Seine)

Mariage deuxième

 

Épouse le 10 août 1976 à Auxerre (Yonne)

Colette de COMBIENS,

née le 2 août 1934 à Paris (Seine)

 

Union libre sans cohabitation

A Villeurbanne, partage la vie de

Michèle BICKING,

née le 21 décembre 1944           

Etudes et Diplômes

1951            Baccalauréat série C, à Paris (Seine)

1952            Brevet prémilitaire / PMS (Préparation Militaire Supérieure), à Paris (Seine)

1956            Conducteur des Travaux Publics et Technicien de Bureau d'Études, à Paris

1960            Certificat de bonne conduite (brigadier en Algérie)

1978            Secouriste, à Lyon (Rhône)

1982            Titre de reconnaissance de la Nation

1984            Expression orale  relations humaines = Entraînements DALE CARNEGIE (élève 1984-1985) puis plusieurs cycles en assistant d'animation.

1986            Secouriste du Travail, à Lyon (Rhône)

1987            Technicien en PNL (Programmation Neuro-Linguistique), à Paris (Seine)

 1988            Praticien en PNL (Programmation Neuro-Linguistique), à Paris (Seine)

 1993            Méditation dynamique = Méthode SILVA à Lyon  Paris (1993-1994),

                            puis sublimation à Lyon en 2010.     

Profession

1956        Ingénieur en bureau d'études Industrielles), à Paris (Seine)

1957        Service militaire, en France et en Algérie (27 mois)

1960        Ingénieur en bureau d'études

1960        Directeur commercial et administratif DUBUC (petite PME du Bâtiment 

                        en serrurerie et ferronnerie), à Courbevoie (Seine)

1968        Gérant DUBUC, à Courbevoie (Seine)

1969        Chef du service comptabilité SPS (Société Parisienne de Serrurerie

                        PME du bâtiment en serrurerie, ferronnerie, menuiserie 

                        et charpente métalliques)

1973        Chef des services administratifs ALUSUISSE usine de Saint-Florentin (Yonne)

1975        Directeur administratif AGRAFVIT à Saint-Julien-du-Sault (Yonne)

1976        Chef du personnel FRIGA-BOHN (matériels de réfrigération), à Genas (Rhône)

1979        Conseil en gestion de carrière (vers entreprises, cadres en activité, cadres en

                        recherche d'emploi) à l'A.P.E.C. (organisme privé national :

1996        Association Pour l'Emploi des Cadres) jusqu'à la prise de retraite fin 1996

                       Délégué du Personnel, non syndiqué, à plusieurs reprises

1982-83  Journaliste radiophonique R.A.L. (Radio Apec Lyon) durant un an 

1987       Co-créateur de l'association professionnelle E.C.C. (Evolution Carrière Emploi) 

1996        Retraité

 

Décorations

1960        Médaille Commémorative (sécurité et maintien de l'ordre en Algérie)

 

Décès à Lyon le 26 janvier 2022

Les 3 partitions musicales ont été composées
et sont jouées par Patrick BASTIEN en hommage à André
Musique pour André
00:00 / 17:01
338  Montelimar 2009.JPG
1970 Martine.jpg
1985 Andre et ColetteCorr.jpg
AB (12).jpg
AB (13).JPG
Musique diaporama André
00:00 / 03:15
1994 Andre et Michele.jpg
Quarré-les-Tombes 1982
Famille_Quarre.jpg
Famille_Quarre2.JPG
Montélimard 2009
Musique Bon vent pour André
00:00 / 03:05

Hommage de Raymond pour les obsèques d’André le 10 février 2022

Chanson « On se retrouvera » de Francis LALANNE (2’43’’)

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Lorsque j’ai vu André pour la première fois, il était déjà presque en âge d’aller au collège. Il avait 9 ans. Ensuite,

pendant mon enfance, c’est lui qui s’occupait de moi lorsque nos parents sortaient. Il était donc habitué à le faire

lorsque, au milieu des années 50, à cause des difficultés familiales de notre frère aîné Maurice, il a joué ce même

rôle auprès de nos deux nièces Catherine et Ghislaine qui venaient souvent coucher à la maison, rue de Porto Riche à

Paris.

A moins de 20 ans, son caractère était déjà nettement affirmé. Deux exemples : avec des cousins-cousines, il a fait -

pendant les grandes vacances - l’aller-retour Paris Rotterdam à vélo. L’insouciance de l’âge veut qu’une cousine

n’avait jamais fait de vélo auparavant ; cinquante ans après elle en parlait encore ! L’été suivant, il a entrepris - avec

un ami cette fois - un aller-retour Paris-Afrique du Nord en auto-stop. Cela leur a pris presque 2 mois et n’a pas été

sans quelques incidents, heureusement sans gravité, mais ce fut un pari réussi, incroyable à cette époque !

En 1956, il obtient son diplôme de l’école des Travaux Publics, et se marie avec Martine qui lui donnera leur fils

Cédric. Il habite alors à la Celle Saint-Cloud en région parisienne.

A son retour d’un service militaire de 27 mois en Algérie, il travaille pendant 4 ans dans l’entreprise de serrurerie et

charpentes métalliques de son beau-père où il y exerce des activités commerciales et administratives avant d’en

devenir le gérant. Mais l’entreprise va mal et cesse ses activités en 1973.

De 1973 à 1979 il est successivement directeur du personnel dans plusieurs entreprises de l’Yonne et du Rhône, ce

qui l’a amené à s’installer d’abord à Saint Florentin puis à Auxerre. C’est à cette époque qu’il se marie avec Colette.

De 1979 jusqu’à sa retraite 1996, il est conseiller en gestion de carrière à l’APEC de Lyon, c’est pourquoi il s’installe à

Villeurbanne qu’il ne quittera pas.

C’est dans cette période, aux abords de la cinquantaine, que son caractère « volontaire » le pousse à rechercher ses

besoins profonds et à se fixer des objectifs ambitieux visant à toujours se dépasser. Il commence par une formation

DALE CARNEGIE dont l’objectif est d’améliorer les capacités de leadership et d’expression orale en public. Il est

séduit par la méthode et participe ensuite à plusieurs cycles comme assistant d’animation pour encadrer des

stagiaires en formation. C’est lors de ces formations qu’il rencontre Michèle qui deviendra sa compagne jusqu’à la

fin de sa vie.

Fort de ses nouvelles compétences il prend des cours de théâtre et se permet de jouer Knock (la pièce de Jules

ROMAINS) lors d’un gala de bienfaisance ! Il m’avait parlé de son attrait pour cette pièce, certainement dû au fait

que notre père en citait souvent des répliques et qu’elle faisait donc partie de notre histoire familiale. Il a aussi pris

de cours de chant et essayé d’interpréter la chanson proposée par son professeur - « Foule sentimentale » d’Alain

SOUCHON - mais le résultat ne fut pas au rendez-vous. Aussi mieux vaut écouter l’original.

Chanson « Foule sentimentale » d’Alain SOUCHON (5’24’’)

Toujours soucieux de mieux comprendre le fonctionnement de son corps et de son cerveau, il se forme à la PNL

(Programmation Neuro Linguistique), qui s'intéresse aux réactions des humains dans un environnement donné. C’est

pour lui une découverte qui ne fait que confirmer son intuition sur le sujet.

En 1993, il enrichit ses connaissances et compétences dans le domaine du développement personnel par une

formation à la méthode SILVA qui vise à la maîtrise du mental au travers d’un programme de méditation dynamique.

Il se passionne tellement pour le sujet qu’il suit un perfectionnement en 2010, soit 17 ans plus tard !

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Après avoir déroulé chronologiquement des pans entiers de la vie d’André j’aimerais prendre quelques chemins de

traverse.

Toute personne qui l’a connu se souvient au moins de deux choses le concernant : sa voix et sa personnalité. Il disait

qu’il avait une « grosse » voix dont il usait consciemment pour se faire respecter ou imposer son point de vue, mais

qui agissait aussi à son encontre lorsque les bébés se mettaient à hurler en l’entendant, et cela même s’il essayait de

leur parler doucement (expérience vécue !). Sa personnalité s’exprimait de deux manières différentes : soit par

l’indifférence aux autres soit par l’affichage - souvent outrancier - de ses opinions, juste pour faire réagir son

auditoire. C’était son côté « provocateur » qui l’a souvent poussé à se mettre volontairement en opposition avec son

entourage.

Il voulait mourir comme son père - notre père - c’est-à-dire « calmement dans son lit ». Il y est arrivé, grâce un corps

médical remarquable qui l’a accompagné et soulagé de ses douleurs, mais certainement aussi en mobilisant ses

capacités à faire que son cerveau « obéisse » à ses volontés, sujet qu’il avait beaucoup travaillé et pratiqué.

Pour lui, mourir n’était pas disparaître définitivement mais poursuivre son chemin de manière invisible et retrouver

les êtres ayant disparu avant lui, tout en restant disponible pour les vivants et prêt à communiquer avec eux. Cette

position, parfaitement respectable, n’est certes pas conforme à l’éducation qu’il avait reçue dans une famille

catholique pratiquante mais, là encore, André aimait « faire autrement ».

Il y aurait bien d’autres choses à dire concernant la vie de mon frère ; les choix que j’ai faits sont personnels car ils se

rapportent à des évènements que j’ai vécus ou dont il m’a parlé.

André, je sais que l’on se retrouvera un jour au bout de mon chemin et qu’on pourra reparler ensemble de notre

passage sur terre. Alors, salut grand frère, je t’embrasse.

Chanson « Avec le temps » de Léo FERRE (5’25’’)

Musique « méditative » de Patrick

 

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